Miles Davis, droit dans les yeux.

Une exposition des photographies de Jean-Pierre Leloir présentée par les Archives Leloir.

Entrée libre !

Salle Pleyel, Paris, novembre 1956.

On retrouve ce grand miroir des coulisses de la Salle Pleyel dans de nombreuses photographies de Jean-Pierre Leloir (Ella Fitzgerald, Lester Young, et bien d’autres). Il avait appris à se jouer de ses pièges et n’apparaissait que rarement dans le reflet. Sur cette photo, il est masqué par l’éclat du flash. Qui se mire aujourd’hui en ce miroir ?

Paris, Salle Pleyel, novembre 1956.
Miles Davis et Juliette Gréco, Olympia, Paris, 30 novembre 1957.
Olympia, Paris, 30 novembre 1957.

Quand Jean-Pierre Leloir débute sa carrière professionnelle au milieu des années 1950, Miles Davis est déjà célèbre. Les deux hommes s’apprécient et se respectent en toute courtoisie. Cette complicité permettra au photographe de saisir des moments forts de l’activité du musicien (toujours dans un contexte professionnel). Cependant, au fur et à mesure des années, l’évolution des conditions d’accès aux coulisses les éloignera.

Avec René Urtreger et sa sœur Jeannette Urtreger, au Club Saint-Germain, Paris, 5 décembre 1957.
René Urtreger et Barney Wilen, à l’écoute des enregistrements de la BO du film de Louis Malle « Ascenseur pour l’échafaud ». Paris, 4 décembre 1957.
Miles Davis, Marcel Romano et Louis Malle, enregistrement de la BO « Ascenseur pour l’échafaud », Paris, 4 décembre 1957.
Kenny Clarke et Miles Davis, Club Saint-Germain, Paris, 5 décembre 1957.
Avec Frances Taylor, Olympia, Paris, 21 mars 1960.
Toujours chez Mimi, le même soir, avec Budd Johnson.
Les coulisses du concert et de la photo !
Miles Davis et John Coltrane, Olympia, Paris, 21 mars 1960.
Olympia, Paris, 21 mars 1960.
Avec le producteur Norman Granz, Olympia, Paris, 11 octobre 1960.
Paris, Olympia, 11 octobre 1960.

Une croix rouge tracée au crayon gras sur le contact de l’image indique que la photo a été choisie pour être tirée sur papier, puis exposée ou publiée.

Jean-Pierre Leloir accueille Miles Davis et Frances Taylor à la Gare Saint-Lazare, Paris, 23 juillet 1963.
Frances Taylor et Miles Davis, Paris, Gare Saint-Lazare, 23 juillet 1963.
Juan-les-Pins, juillet 1963.
Miles Davis et Frances Taylor à Juan-les-Pins, juillet 1963.
Festival d’Antibes-Juan-les-Pins, 27 juillet 1963.
Ron Carter à la contrebasse, festival d’Antibes-Juan-les-Pins, 27 juillet 1963.

Documenter un concert est toujours l’objectif du photographe, pour en saisir l’esprit, l’ambiance et l’importance parfois historique. Il y assiste toujours du début à la fin, rappels inclus.

Ron Carter (basse), Tony Williams (drums), Wayne Shorter (sax tenor), Salle Pleyel, Paris, 2 octobre 1964.
Salle Pleyel, Paris, 6 novembre 1967.
Avec Herbie Hancock au piano, Salle Pleyel, Paris, 6 novembre 1967.
Juan-les-Pins, 26 juillet 1969.
Salle Pleyel, Paris, 6 novembre 1967.
Salle Pleyel, Paris, 6 novembre 1967.
Salle Pleyel, Paris, 3 novembre 1969.

Une image rare et furtive, saisie au vol par Jean-Pierre Leloir : le musicien place sa langue pour calibrer la position de ses lèvres sur l’embouchure de son instrument juste avant une reprise. Une image qui sera reproduite en double-page dans Rock&Folk.

Salle Pleyel, Paris, 3 novembre 1969.
Île de Wight, 29 août 1970.
Olympia, Paris, 11 juillet 1973.
Théâtre du Châtelet, Paris, 3 mai 1982.
Pantin, avril 1983.
Zénith, Paris, 4 novembre 1986.

C’est à cette période que le lien invisible entre Jean-Pierre Leloir et Miles Davis s’estompe. Plus de deux cent cinquante planches contacts noir et blanc, et couleur, racontent quarante années de complicité tacite entre les deux artistes.

Vienne, 1991.